Le dictateur Francisco Franco, mort en 1975, n’a jamais rendu de comptes pour ses crimes, et son héritage divise toujours la société espagnole.
Alors que des voix s’élèvent contre l’impunité, l’historienne Sophie Baby déconstruit le mythe de la réconciliation nationale et propose une lecture transnationale des tentatives de traduction en justice des responsables de milliers de victimes, bâillonnées par la loi d’amnistie de 1977.
En présence de l’auteure, Sophie Baby, maitresse de conférence en Histoire contemporaine, Université de Bourgogne.